EXPÉRIENCES GUATÉMALTÈQUES
Expériences Guatémaltèques.
Rassurez vous, c’est plus facile à vivre qu’à prononcer !
Depuis notre arrivée au Guatemala, nous coulons des jours paisibles au bord du Rio Dulce, entre balades en annexe dans les petits Rio qui alimentent le fleuve, randos dans la mangrove et la forêt tropicale, visite du Castillo San Felipe, à l’entrée du lac Izabal, le plus grand lac du Guatemala, et retrouvailles autour d’un repas ou d’une bière avec les équipages des autres bateaux de notre Marina miniature, pour “refaire le monde”.
Sans oublier les courses, alimentaires et autres.
Faire les courses au Rio Dulce se compare à une véritable chasse au trésor. Si vous êtes doués pour ce genre de sport, vous arrivez à trouver presque tout.
Il est amusant d’explorer les différentes boutiques et voir ce qu’on peut y trouver. Il faut savoir que la ville de Fronteras (encore nommée Rio Dulce, comme le fleuve) est un grand marché. Au bord de la rue principale et des ruelles latérales, il y a des échoppes qui vendent toutes sortes de produits : vêtements, outils, viande, fruits et légumes (généralement bons, et peu onéreux), aliments cuisinés tels que tortillas, poissons ou poulets frits, matériel informatique, pharmacie, téléphonie, matériel d’agriculture, selles de chevaux, poussins… Un véritable inventaire à la Prévert. Manque juste le raton laveur !... (je n’ai pas pu résister) …
Les Tienda (Magasins) qui donnent sur la rivière sont équipés de leur propre embarcadère.
Derrière la Tienda Miriam se trouve le marché aux poissons (Mercado Pesquero), sur lequel vous pouvez acheter de magnifiques crevettes pêchées à l’embouchure dans la baie d’Amatique, à 4 euro la livre, ou différents poissons comme la mojarra ou le robalo.
Dans la marina, nous avons fait la connaissance de Guy, et sa famille du Honduras.
Il y a 3 ans, Guy a échoué son bateau, un dériveur en aluminium, sur la barrière de corail du Belize. Après 3 jours de tossage sur le récif, un passe coque a été cisaillé, créant une voie d’eau. Un remorqueur à réussi à extraire le bateau du corail, mais la coque a souffert et les dégâts occasionnés par 8000 litres d’eau de mer dans la cale sont considérables.
Le bateau est mis en chantier au Guatemala, au bord du Rio, et depuis 3 ans, Guy le restaure, avec un courage et une persévérance hors norme, qui permet de relativiser pour de bon, toutes les petites réparations et interventions que l’on peut avoir à faire pour entretenir notre bateau.
De plus, une grande partie de la barrière de corail du Belize est classé “parc national”. Et si vous y échouez votre bateau, vous écopez en plus d'une très forte amende pour avoir abîmé du Corail. Pour Guy, l’amende a été fixé à 125 000 dollars US. Heureusement pour lui, son assurance a payé.
C’est ainsi que des propriétaires de bateau, non assurés, préfèrent abandonner leur embarcation échouée sur le récif, et fuir, plutôt que de payer l’amende !
Par chance, nous ignorions tout cela lorsque nous naviguions au Belize…
Claudie et moi avions programmé deux grands circuits de 15 jours pour visiter le pays, (Lac Atitlan encadré de ses 3 majestueux volcans, Antigua, LA plus belle ville d’Amérique centrale, Chichicastenango et son gigantesque marché, le site de Tikal, avec ses vestiges mayas, en pleine jungle, les grottes de Lanquin, les cascades de Semuc- Champey…), mais Françoise, la sœur de Claudie, a été hospitalisé quelques jours, et Claudie à choisi de rentrer en France, de fin août, jusqu’au 23 octobre. Et comme les vols de dernières minutes sont plutôt onéreux, je reste seul au Guatémala.
Je ferai quand même quelques visites, mais les conditions seront différentes…
Je vous tiens informé.
Hasta Luego !
Gilles